Le restaurant de l’amour retrouvé de Ito Ogawa
Le restaurant de l’amour retrouvé, Ito Ogawa, Traduit du japonais par Myriam Dartois-Ako, Editions Philippe Picquier, 2013, Lu en poche, 254 pages
Avec un titre pareil, on peut s’étonner que ce roman se trouve ici, sur ce blog. Mais j’ai aimé La papeterie Tsubaki, et surtout, on me l’a offert. Et on a bien fait, parce que je me suis régalée ! Je l’ai savouré en une journée. Et sans aucune indigestion, ni maux de ventre.
Mais que raconte-t-il ce roman au titre un peu niais ?
Une jeune femme vient d’être quittée par son petit ami qui a vidé l’appartement qu’ils partageaient (le goujat !), elle revient chez sa mère qu’elle a laissée 10 ans auparavant, elle n’y revient pas de gaieté de cœur, mais elle n’a pas vraiment d’endroit où aller.
Ayant perdu la voix, suite au traumatisme qu’elle a subi, Rinco ne peut communiquer vraiment avec les gens sauf par écrit, donc succinctement. Ôter le superflu, et il ne subsistera que l’essentiel. En revanche, elle va ouvrir un restaurant et offrir à ses clients des vrais moments de bonheur grâce à la qualité de sa cuisine.
Cela ne parait pas si alléchant que cela (la cuisine en mots, sans l’odeur ni la saveur, non mais franchement…), et il serait légitime de se dire : et ça fait un roman, ça ?
Et bien oui !
Ce roman c’est une renaissance. Mais pas seulement. Rinco, bercée par les souvenirs d’une grand-mère adulée, va apprendre à connaître sa mère et elle va donc devoir déconstruire l’image qu’elle en avait.
Certes, c’est plein de bons sentiments, mais c’est aussi un petit morceau de choix, fin et succulent. Je n’ai pas boudé mon plaisir.
Les bons sentiments moi je ne suis pas fan … Mon problème avec ce genre de roman c’est ce sentiment d’en lire un en lire cent… Trop prévisible et des le début en connaître le déroulement même si l’écriture est agréable 😉
Ah non, la fin n’est pas prévisible ici et tout n’est pas que bons sentiments…
Ah, les bons sentiments, parfois, ça fait du bien !
🙂
Parfois, pas trop souvent quand même…
on a en a bien besoin de temps en temps!
Oui de temps en temps…
J’ai beaucoup aimé « la papeterie Tsubaki » (dont je compte lire la suite, aussi bien paraît-il). Par contre, j’ai été allergique au « jardin arc-en-ciel », sans intérêt et baigné dans la mièvrerie. Du coup, j’hésite avec les autres titres.
Je te promets que ce n’est pas mièvre ! je déteste la mièvrerie. il y a même un moment un peu trash avec un cochon…
Parfosi j’ai besoin de ce type de livres, alors oui, y penser!
Alors, il peut faire l’affaire.
J’avais bien aimé !
Ah bah voilà !
Un auteur à découvrir, visiblement, et le Mois du japon approche, c’est l’occasion ! Je commencerai sans doute avec « La librairie … », que j’avais déjà noté.
Oui c’est une bonne idée !
je l’ai lu car il y avait un tel engouement à l’époque et je suis restée sur ma faim, c’est le cas de le dire mais au départ ce n’est pas un genre que j’apprécie… Je me suis laissée dire que « La librairie Tsubaki » était meilleur mais il attend toujours 🙂
Je ne sais pas s’il est meilleur mais je l’ai bcp aimée cette librairie qui est une papeterie…
Une auteure que j’ai très envie de découvrir! Du coup, je commence par lequel? La papeterie Tsubaki ou celui-ci?
Je te conseille La papeterie pour commencer, c’est ce que j’ai fait…
Je n’aurais jamais imaginé que tu puisses aimer ce roman, comme quoi on peut se tromper et c’est tant mieux, il ne faut jamais enfermer les gens dans des idées toutes faites. Moi je suis un peu plus sévère que toi sur ce roman.
Je l’ai aimé, mais attention, ce n’est pas un coup de coeur non plus. Et je ne lis pas que des romans noirs américains… heureusement !
J’aime tellement les romans de Ogawa Ito et j’avais adoré celui-ci :). J’avais envie de goûté tous les plats préparés par Rinco. Et c’est beau le soin qu’elle apporte à l’élaboration de chaque menu en fonction des personnes.
Si tu as aimé La papeterie tsubaki est-ce que tu as lu sa suite La république du bonheur? Il est sorti l’été dernier et j’ai encore une fois eu un coup de cœur pour cette histoire.
Non je n’ai pas lu la suite mais je le ferai…
Je ne connais pas du tout cet auteur ni son univers mais je te rassure, les bons sentiments ça fait du bien quelquefois, surtout quand c’est bien tricoté.
Oui, surtout qu’il n’y a pas que ça dans ce roman.
Je n’ai pas trouvé le titre niais, mais plutôt prometteur.
Dès que je vois le mot amour dans un titre, j’ai un peu de mal… et là, quand même… 😉
Oh, ça semble beaucoup trop de bons sentiments pour moi. Je risque l’indigestion et les maux de ventre!
C’est possible… Mais sais-tu que Jérôme aime ?
Moi, je voudrais bien retrouver le restaurant ! Trêve de plaisanterie, ce roman me tente bien…A une époque j’ai été dans le cas de l’héroïne… Gros trouble du langage, obligation de l’ardoise véléda… Donc ce roman devrait me parler…
Ah oui il pourrait te parler…
J’avais adoré ce roman, chroniqué en 2015 ! https://dautresviesquelamienne.wordpress.com/2015/02/19/le-restaurant-de-lamour-retrouve/
J’avais juste envie d’être là à goûter tous les plats…
C’est ton côté « gourmande », tu aimes la cuisine… Moi, un peu moins…
Je suis preneuse de bons sentiments !
Alors, il ne faut pas se priver…
J’étais restée un peu sur ma faim avec ce roman, mais j’ai adoré « La papeterie Tsubaki », la suite m’attend d’ailleurs !
Ah oui, je l’ai préféré…
Je eu du mal a digéré l’histoire du cochon mais à part cet épisode ce fut une lecture agréable.
Ça m’a amusée l’histoire du cochon… Je l’ai trouvée étonnante au milieu d’un tel texte…