Les complicités involontaires de Nathalie Bauer
Nathalie Bauer
Philippe Rey
24 août 2017
285 pages
J’avais envie de découvrir l’écriture de cette auteure. La parution de son dernier roman était l’occasion rêvée.
Corinne, psychiatre, reçoit dans son cabinet une ancienne amie, dépressive chronique, qui, apparemment, ne la reconnait pas. Elle va enfreindre les règles de sa profession et accepter de suivre cette patiente, sa curiosité ayant été aiguisée, puisque Zoé raconte qu’elle a été cobaye d’un laboratoire pharmaceutique, « étant donné qu’on lui avait administré des psychoanaleptiques à de telles doses qu’elle avait perdu kilos, cheveux et dents, ainsi qu’elle l’expliqua. »
Les chapitres alternent entre présent, passé et enquête sur le passé de sa famille par Zoé elle-même (Mémos qu’elle donne ou envoie à Corinne régulièrement). La partie au présent est focalisée essentiellement sur le personnage de Corinne qui se libère de sa terne vie personnelle pour gagner une liberté qu’elle prend un peu de temps à savourer et apprécier. Celle au passé est centrée sur les relations entre trois amies dans les années de jeunesse : Zoé, Corinne et une troisième jeune femme dont j’ai déjà oublié le prénom. Et enfin, les mémos narrent, bien maladroitement, l’histoire de la famille de Zoé pendant la seconde guerre mondiale.
Je suis allée jusqu’au bout, espérant découvrir un secret particulier, un truc fort qui m’aurait fait aimer le bouquin. Que nenni ! Je me suis ennuyée tout du long. L’écriture ne m’a pas subjuguée, je n’ai pas trouvé d’intérêt à l’histoire, ce roman n’était décidément pas fait pour moi.
Et pour continuer à argumenter, je sens bien que je suis un peu légère pour l’instant… Ce roman présenté comme une analyse, n’en est, en fait, pas une. Si Zoé apprend quelque chose de sa vie passée, c’est seulement grâce à elle-même et à ses recherches personnelles.
L’ultime retournement de situation, le dernier mémo, dont on se doutait finalement, n’apporte pas grand-chose. La notion même de complicité involontaire développée seulement à la fin du livre n’enfonce que des portes ouvertes. Non, vraiment, je n’ai pas été séduite.
Ce livre est peut-être trop fin pour ma fruste personne. Je n’y ai pas vu ce qu’il fallait y voir.
Antigone a aimé.
Je passe donc mon tour !
Je ne t’en veux pas…
Non ne te trouve pas trop rustre voyons… Je crois que j’y ai trouvé des échos qui m’ont plu, mais tu as raison il ne se passe pas grand chose d’extraordinaire…
Et puis, l’analyse est peu présente finalement… C’est surtout la psy qui guérit…
Oui c’est vrai 😉
Pas pour moi vu ce que tu en dis…
Possible…
les histoires de psy m’intéressent mais vu ton enthousiasme, je vais passer mon tour…
Il pourrait peut-être te plaire.
Dommage, je voulais découvrir l’auteure, alors que je la connais comme traductrice.
Il parait que son roman précédent est très bien !
Le début me semblait intéressant… mais bon, rien ne presse, au vu de ton avis.
Rien ne presse, non.
Bon bon… ça ne fait pas bien envie tout ça (merci pour ma PAL !)
De rien ! 🙂
Je suis encore plus fruste que toi à n’en pas douter alors autant te dire que ce roman ne passera pas par moi.
Je suis archi-certaine qu’il ne te plairait pas.
Un grand merci de chroniquer aussi des livres qui ne te plaisent pas, cela me donne encore plus de confiance quand tu t’enthousiasmes.
Merci à toi pour ton commentaire !
Flute, sur ma pile…
Dommage ! 😉 Mais il te plaira peut-être…
Celui-là, je le laisse à d’autres. Il me tente beaucoup moins! Et j’avoue que ton «ennuyée tout du long» me refroidi.
Il trouvera son public.