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Désolations de David Vann

29 août 2014

desolationsTitre : Désolations

Auteur : David Vann

Traduit de l’américain par Laura Derajinski

Éditeur : Gallmeister

Date de parution : mai 2011

297 pages

 

 

 

 

 

Longtemps j’ai refusé de lire d’autres romans de David Vann. Fascinée mais surtout écœurée par la lecture de son premier titre Sukkwan Island, je n’avais aucune envie de me confronter à nouveau à son univers. Je ne suis pourtant pas une adepte des livres guimauve, j’aime quand c’est rude et que ça finit mal mais trop c’est trop !

 

Et puis, mon bibliothécaire préféré aime et puis surtout il a invité l’auteur en septembre prochain. Alors, en prévision de cette rencontre, avec l’éditeur de Gallmeister, me revoilà repartant de ma médiathèque avec le livre sous le bras… Attirée davantage par la présence de cet éditeur que j’adore… et persuadée que je n’aimerai pas, que cette histoire finirait dans le morbide, le gore, tout ce qui m’avait dégoûtée précédemment…

 

Deux nuits et demie plus tard…

 

J’ai eu beaucoup de mal à décrocher, à poser le livre. Quelle efficacité ! Un rythme, une écriture et une fin « normale », pas très gaie bien sûr, mais juste, celle que j’attendais, et surtout loin des descriptions épouvantables que j’avais subies la dernière fois.

Nous sommes toujours en Alaska, toujours dans des décors grandioses, avec une météo difficile, mais l’histoire est bien différente, plus classique sûrement, mais surtout plus « lisible ».

C’est noir, c’est pessimiste, mais parfaitement maîtrisé et cet auteur sait maintenir une tension permanente pour capturer son lecteur dans ses noirs filets.

 

J’ai été conquise…

 

20 commentaires
  1. J’avais beaucoup aimé la tension dans Sukkvan Island. L’intrigue y était maîtrisé et les relations entre les personnages intenses. Et j’ai été plutôt déçue par celui-ci qui pour moi, devenait une pâle copie du précédent. Depuis, je n’ai pas relu l’auteur. C’est peut-être un tort.

    • J’ai tellement été écœurée par la seconde partie du livre que j’ai largement préféré celui-ci, moins gore que l’autre.

  2. Je n’ai jamais lu David Vann, mais j’ai craqué récemment pour Sukkvan Island dans une bouquinerie… Je sais en gros de quoi il retourne, mais je suis curieuse de le lire…

  3. J’avais emprunté Sukkvan Island, mais je l’ai abandonné au bout de quelques pages tant l’ambiance m’a pesée. C’est pourtant rare que je sois mal à l’aise avec un livre au point de le refermer… Je ne sais pas si j’ai envie de retenter l’expérience même si celui-ci parait plus « soft » 😉

  4. Je n’ai toujours pas lu David Vann et étant donné ce que tu dis, je me demande s’il ne vaut pas mieux que je commence par Désolations. Bon, en tout cas, il faut que je le lise enfin !

  5. Noir, pessimiste, sous tension… ô que oui ! Par contre, j’avais nettement préféré le précédent… Quelle claque !

  6. Il croupit dans ma PAL, ce deuxième roman… bah un jour je me ferai une série Alaska et il en fera partie !

  7. keisha41 permalink

    Après Sukkwan Island, je n’ai pas osé récidiver;..

  8. VICTOIRE !!!!! Je partais de loin avec toi (hi hi hi). Tu peux enchaîner avec « Impurs » (où l’on se prend une grosse claque) et après la rencontre, tu n’auras qu’une envie c’est de lire « Goat Mountain » (hé hé hé).

  9. luocine permalink

    je ne suis pas convaincue , je l’ai déjà laissé de côté, parce qu’il me semblait trop sombre pour moi.
    Luocine

  10. je ne connais pas du tout cet auteur, en général je n’ai pas trop ce qui trash, gore, comme on préfère.
    je note dans un coin quand même pour essayer un jour…

  11. Vio permalink

    Comme toi dans Sukkwan Island l’aspect gore m’avait dérangée au point que je l’occulte totalement. Je l’ai redécouvert à la relecture, parce que je me souvenais très bien de la 1ère partie, mais très peu de la 2e. Désolations, c’est vrai, est plus classique. Mais ce n’est peut-être qu’une illusion, car ce que j’admire chez David Vann c’est l’impression de facilité que donnent ses livres. Je viens juste de lire le 3e, Impurs, qui est beaucoup plus glauque. Il traite encore des relations familiales, mais dans une famille vraiment toxique. Je suis maintenant prête à découvrir le 4e… Sinon, j’aime bien la sobriété de ton blog. A bientôt !

  12. Je ne le connais pas mais j’avoue que je n’aime pas quand c’est trop noir et désespéré. Parfois la littérature aide à vivre, donne un coup de fouet. Mais sur celui-là cela semble acceptable.

  13. Après Sukkwan Island, peut-être m’enfoncer dans la noirceur, sans doute encore à la limite du soutenable, de celui-ci ?

  14. Je n’ai pas lu Sukkwan Island et je crois que ce n’est pas la peine. Celui-ci (j’ai dû chercher le titre original) ne m’a pas du tout touchée. Je tenterai peut-être un des suivants. Mais vraiment pas plus enthousiaste que ça.

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  1. Aquarium de David Vann | Le blog de Krol

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