La Tournée d’automne de Jacques Poulin
Actes Sud, 1997
C’est l’histoire d’une rencontre entre un homme et une femme ; « ils avaient la même taille, les mêmes cheveux gris. » L’homme que tout le monde appelle Le Chauffeur parce qu’il conduit le bibliobus dans les petits villages de la côte nord Québecoise, pense que cette tournée d’été est la dernière. « Devenir vieux, c’est une chose qui ne m’intéresse pas du tout. »
Une histoire douce, paisible, simple, écrite sans fioritures mais qui suscite chez le lecteur de belles images, comme une petite musique douce mais profonde. On entre sur la pointe des pieds, on parcourt le chemin avec les personnages, puis on quitte le roman comme on y est entré mais avec un petit sourire au coin des lèvres et une bouffée d’oxygène dans le cœur.
Entre amour des livres et amour des chats, entre tendresse et amour de la vie, ce petit roman vaut le détour.
Lorsque j’ai reposé le livre, je me suis mise devant mon clavier pour taper ces quelques mots, en écoutant les variations Goldberg, jouées par Glenn Gould. J’étais bien, tout simplement.
«J’étais bien, tout simplement.» J’aime beaucoup Jacques Poulin et (presque) à chaque fois, il me laisse également ce sentiment. C’est précieux.
Oui être bien tout simplement… C’est tellement paisible et reposant ! Merci pour le commentaire !